Le Port autonome de Dakar a procédé hier à l’inauguration de son système d’information et de communication (Sic). Selon les acteurs portuaires, cet outil facilitera un traitement rapide et sécurisé des marchandises physiques.
Après le système Gaïndé 2000 qui s’occupe des formalités douanières et Orbus, une plateforme de formalités administratives, le Port autonome de Dakar (Pad) vient de se doter d’un système d’information et de communication (Sic) qui est une nouvelle plateforme qui se chargera du volet logistique. Plusieurs acteurs portuaires ont salué la création de cette plateforme inaugurée hier. Bara Sady, directeur du Pad, a rappelé la nécessité de recourir aux nouvelles technologies de l’information et de la communication pour plus d’efficacité dans le traitement des marchandises physiques.
Son ambition est de faire du port un pôle de référence en Afrique. A cet effet, il a invité tous les acteurs à s’investir davantage pour réussir cette mission. Pour le président de la Communauté des acteurs portuaires (Cap), Mamadou Gueye, l’inauguration du Sic est l’aboutissement d’un long processus démarré en 2008 et dont les résultats sont à la hauteur des efforts consentis.
« Il s’agit d’un outil qui permettra au port de s’élever au rang des ports les plus performants en Afrique », a-t-il dit. Sa particularité est sa rapidité et sa sécurité. Le directeur général des Douanes, Mouhamadou Makhtar Cissé, s’est appesanti sur un triptyque : nouvelles technologies, partenariat avec les acteurs et professionnalisme des hommes. « On doit profiter de la situation géographique du Sénégal et l’expertise locale pour placer le Port au rang des ports performants », a dit M. Cissé. L’administrateur du système Gaïndé 2000, Ibrahima Diagne, est revenu sur les particularités de cette nouvelle plateforme qui constitue, selon lui, « un pas important » dans la modernisation du port.
A son avis, le Sic permettra d’assurer une mise à niveau de tous les acteurs, d’être en phase avec les nouvelles pratiques internationales, de mieux coordonner la prise en charge et les enlèvements, et de gérer la logique B to B (échanges interentreprises).
Le Sic, selon ses concepteurs, permettra le chargement à distance du manifeste électronique, son partage avec les acteurs qui en ont besoin dans les procédures, d’intégrer aussi l’avis d’arrivée de navire (Avarnav), la réservation de quai, la préparation sommaire, l’établissement de la prévisionnelle de débarquement et le partage des données logistiques. Il permettra également d’assurer le suivi et d’accélérer la circulation de la marchandise et du navire, dès son arrivée jusqu’à sa sortie du port.
Le Soleil
Souleymane Diam SY